Le syndrôme de la page noire
Je ne sais pas ce qui m’a poussée… Un délire, une envie, un besoin plus que vital. Ecrire quelque chose, autrement. Briser des lois, passer de l’autre côté du miroir sans tain. Alors j’ai jeté toutes mes pages blanches et leurs syndrômes, toutes mes peurs et mes angoisses. Et sur mon grand bureau de bois brun j’ai étalé avec soin la plus sombre des pages noires. Comme l’encre se laissait toute entière absorber, c’est le clair de lune qui m’a prêté sa plume. (Mais quel oiseau vit sur la lune ?) Et sous mes doigts étonnés, naquirent les pleins et les déliés, les accents et les suspensions…
Au clair de la lune on n’y voit qu’un peu.
On cherche la plume, on cherche le feu.
Ma chandelle est morte, Pierrot de mon coeur.
Ouvre-moi ta porte. Eloigne mes peurs.
The Invocation, by Pandora’s box
If light were dark and dark were light The moon a black hole in the blaze of night A raven’s wing as bright as tin Then you, my love, would be darker than sin. |
Si la clarté était sombre et les ténèbres lumineuses La lune, un trou noir dans l’embrasement de la nuit L’aile du corbeau, la brillance du chrome Alors toi, mon amour, serais plus sombre que le pêché |
Sombre clarté… Voilà bien un thème apte à déchaîner l’imagination.
Petite improvisation…
La lumière du soleil noir me guide sur le chemin de mes terreurs, alors que je marche dans la vallée de l’ombre de la mort.
Petit hommage :
Schwarze sonne - E nomine.
Semper sequindo odorem sanguis Ferrox currendo ex infernalis Semper sequindo odorem sanguis Est cerberus, est cerberus |
Toujours suivant l’odeur du sang Hors de l’enfer, courant follement Toujours suivant l’odeur du sang C’est le Cerbère, c’est le Cerbère |